Tambours célèbres
Quelques tambours célèbres:
Avant même que Louis XV ne s’en soucie et ne crée ce qui sera nommé sous Napoléon Ier "les enfants de troupe", il y a certainement eu bien des jeunes enfants morts aux Armées. C’est au moment de la Révolution que certains ont été cités en exemple pour enflammer le patriotisme.
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François Joseph BARA ou Barra, né le 30 juillet 1779 au château de Palaiseau, mort le 7 décembre 1793 (16 frimaire an II) à Jallais, près de Cholet à l'âge de 14 ans. Jeune tambour des hussards républicains, sera exécuté pour avoir refusé de crier "Vive le roi!" après son arrestation par les Royalistes. Joseph Bara préfère mourir en criant "Vive la République!" avant de tomber sous les balles royalistes. (Mort de Joseph Bara, peinture de Charles Moreau-Vauthier) |
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| Joseph Agricol VIALA habite Avignon quand, en 1793, éclate dans le Midi une Insurrection fédéraliste, après la chute des Girondins à Paris". À la nouvelle de l’approche des insurgés marseillais, au début de juillet 1793, les républicains, principalement ceux d’Avignon, se réunissent pour leur interdire le franchissement de la Durance. Viala se joint aux gardes nationaux avignonnais. En infériorité numérique, la seule solution est de couper, sous le feu des insurgés, les cordages du bac de Bonpas. Pour cela, il faut traverser une chaussée entièrement exposée à la mousqueterie des rebelles, et derrière laquelle les républicains se sont retranchés. Selon les récits consacrés à l'événement, Viala, alors âgé de treize ans, s'élance vers le câble et l'attaque à coups d'une hache dont il s'est emparé. Plusieurs décharges de mousqueterie sont dirigées contre lui. Atteint d'une balle, il est mortellement blessé. Il fait partie 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 18ème colonne (l’Arc indique VIALA). |  |
André ESTIENNE (1777 - 1838) Tambour à ARCOLE -1796. Légion d’Honneur en 1803. Mort à 61 ans à PARIS. |  |
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Joseph STRAUH -1793 - Le Héros de WATTIGNIES . STRAUH était originaire du village de Wantzenau (Alsace). En 1793, il entra en qualité de tambour dans le 89eme, ex Royal-Suédois. Le petit soldat avait tout juste de quatorze ans. Le 15 octobre 1793, la bataille de Wattignies (La Victoire) près d'Avesnes, en est à son deuxième jour, tandis que l'armée de Jourdan, qu’accompagnaient Carnot et Duquesnoy, culbutait les troupes autrichiennes, le corps du général Balland, dont faisait partie le 89eme, tentait une diversion sur Dourlers, occupé par les grenadiers hongrois de Bohèmes. Les tambours, comme d'usage, étaient derrière les régiments et transmettaient les ordres au son du tambour. Le petit Strauh prit l’initiative de battre une charge furieuse, espérant faire croire à l'arrivée de nouvelles troupes et hâter ainsi la déroute de l'adversaire. Comme l’avait prévu le jeune tambour, la panique se produisit, et nos bataillons purent entrer dans le village. Mais bientôt l’enfant fut cerné par des grenadiers hongrois. Ramassant alors un fusil d'un mort, il lutta désespérément, tout en appelant au secours ses camarades du 89ème. Quand ses camarades arrivèrent, le petit tambour était mort. L'histoire du petit Strauh était connue depuis longtemps, mais on la prenait pour une légende, n’ayant ni corps, ni témoin… Bien qu'un témoin ait raconté qu'il avait aperçu, de la lucarne de son grenier, le jeune tambour descendre la ruelle en battant la charge, puis lutter contre les grenadiers hongrois qui l'avaient cerné. En 1893, lors du centenaire de la bataille de Wattignies, un monument commémoratif fut érigé sur la Grand-Place de Maubeuge pour rendre enfin hommage au jeune tambour. |
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Pierre BAYLE (1783-1794) – Les registres nationaux révèlent que le petit tambour,né le 2 février 1783 à TOUREILL Cité à l'ordre de I'ARMEE DUGOMMIER il a reçu le DROIT à la RECONNAISSANCE NATIONALE par ordre de la CONVENTION. Les Anciens Enfants de Troupe en ont fait leur symbole. |
ES, est inscrit sur le registre d'incorporation du 8° Bataillon de l'AUDE le 1er avril 1793 et a été tué le 10 novembre 1794 à BIURE (Espagne) à la fin de la bataille du BOULOU.